L’accomplissement
parfait
le 1 juin 2014 - ASCENSION de Jésus Lectures bibliques Ac
1,1-11 |
L'Église témoigne de son Dieu, comment ? "Avant tout, il est nécessaire d’édifier un climat dans lequel règne « la paix et l’harmonie. “Elle avait un seul cœur et une seule âme”... La paix, une communauté en paix. Cela signifie que dans cette communauté il n’y a pas de place pour les médisances, il n’y a pas de place pour les jalousies, pour les calomnies, pour les diffamations », mais seulement pour la paix. Parce que « le pardon, l’amour, couvrait tout ». Pour qualifier une communauté dans ce sens « nous devons nous demander quelle est l’attitude des chrétiens ? Sont-ils doux, humbles ? Dans cette communauté, y a-t-il entre eux des luttes de pouvoir, des luttes de jalousie ? Y a-t-il des médisances ? Alors ils ne sont pas sur la voie de Jésus Christ ». En effet, la paix dans une communauté est une « particularité très importante. Très importante parce que le diable cherche toujours à nous diviser. C’est le père de la division ; avec la jalousie, il divise. Jésus nous fait voir cette route, celle de la paix entre nous, de l’amour entre nous ". Pape François |
Avec l’Ascension, Jésus achève sa fonction médiatrice. Fils de Dieu, il devait en tous points se faire semblable à ses frères (cf. He 2,17) pour devenir, par sa Pâques, la « voie nouvelle et vivante » d’accès au sanctuaire du ciel (cf. He 10,19-20). Notre humanité est maintenant élevée auprès de Dieu. Encore en pèlerinage dans le temps, l’Église vit donc dans l’espérance de rejoindre dans la gloire, le Christ, son Chef. La première lecture tirée des Actes (1,1-11) nous raconte l’ascension de Jésus. Luc décrit cet événement deux fois : au terme de l’Évangile (cf. Lc 24,50-53) et, comme nous l’avons dit, au début des Actes. Ces deux versions ne sont pas identiques; dans l’Évangile, l’ascension est vue comme une séparation de Jésus des siens tandis que dans les Actes, c’est un point de départ pour les disciples qui sont appelés à être ses témoins dans le temps. Au contraire, le récit paulinien de la deuxième lecture est une fervente prière adressée à Dieu afin que les chrétiens comprennent l’espérance à laquelle ils sont appelés. Enfin, le récit évangélique ne nous parle pas expressément de l’ascension de Jésus (il la suppose). Il parle du rapport du Ressuscité avec son Église. Le
Seigneur et l’Église •
Une Église toujours convoquée. Matthieu affirme que Jésus convoque ses
disciples sur la montagne (cf. Mt 28,16). L’Église est par excellence
le peuple convoqué. De fait, nous voyons les disciples quitter Jérusalem
pour se rendre dans la Galilée des païens. L’Église est donc convoquée
pour être ensuite envoyée à toutes les nations. Le
Christ glorifié et l’Église comme Corps •
Corps comme lieu de relation. Dans notre expérience, le corps exprime
beaucoup plus que la matérialité de notre être. L’homme est corps en
tant qu’il vit et entre en relation. Que l’Église soit un Corps, cela
signifie qu’elle est le lieu où le Christ est présent, vivant, et en
relation avec tous les humains. Dans
le monde, avec espérance L'histoire de l'Ascension et de la Pentecôte racontée à des enfants
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